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Abstract
In the last decades of the nineteenth century the Paris Exchange was the second largest in the world, and engagement in financial markets had become popular on a previously unknown scale. How ordinary people encountered, thought about, and navigated this new financial landscape has nevertheless proved elusive. This article analyzes everyday financial practice in the first age of global capital from the vantage of letters written by ordinary individuals concerning their investments. As the numbers of investors and bondholders in France grew, “investor letters”—missives to financial, legal, and governmental authorities—proliferated. Their existence and concerns offer rich insights into how and with what effect France's financial markets were evolving at the end of the nineteenth century. These letters prompt us to reconsider the place of routine business correspondence in our studies of epistolary culture and allow reflection on economic life as modest investors “wrote upwards” and across the wealth gap of late nineteenth‐century France.
Vers la fin du dix‐neuvième siècle, la Bourse de Paris était la deuxième place financière la plus importante au monde, et ses marchés étaient devenus « populaires » à une échelle sans précédent. La manière dont les gens ordinaires ont réussi à s'orienter dans ce nouveau paysage se révèle difficile à saisir. Cet article analyse la pratique financière quotidienne de l’âge d'or de la globalisation du capital selon les particuliers écrivant à propos de leurs investissements. A mesure que le nombre d'investisseurs et d'obligataires a augmenté, ces « lettres d'investisseurs » adressées aux autorités financières, juridiques et gouvernementales se sont multipliées. Leur existence et leurs sujets de préoccupation offrent de riches informations sur l’évolution des marchés financiers français de la fin du dix‐neuvième siècle. Ces lettres nous incitent à reconsidérer la place de la correspondance commerciale dans la culture épistolaire, et en nous montrant comment de modestes investisseurs écrivent « vers le haut » de la hiérarchie économique et sociale, nous permettent d'accéder à des aspects méconnus de la vie économique de la fin du dix‐neuvième siècle français.
Vers la fin du dix‐neuvième siècle, la Bourse de Paris était la deuxième place financière la plus importante au monde, et ses marchés étaient devenus « populaires » à une échelle sans précédent. La manière dont les gens ordinaires ont réussi à s'orienter dans ce nouveau paysage se révèle difficile à saisir. Cet article analyse la pratique financière quotidienne de l’âge d'or de la globalisation du capital selon les particuliers écrivant à propos de leurs investissements. A mesure que le nombre d'investisseurs et d'obligataires a augmenté, ces « lettres d'investisseurs » adressées aux autorités financières, juridiques et gouvernementales se sont multipliées. Leur existence et leurs sujets de préoccupation offrent de riches informations sur l’évolution des marchés financiers français de la fin du dix‐neuvième siècle. Ces lettres nous incitent à reconsidérer la place de la correspondance commerciale dans la culture épistolaire, et en nous montrant comment de modestes investisseurs écrivent « vers le haut » de la hiérarchie économique et sociale, nous permettent d'accéder à des aspects méconnus de la vie économique de la fin du dix‐neuvième siècle français.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 279-305 |
Number of pages | 27 |
Journal | French Historical Studies |
Volume | 77 |
Issue number | 2 |
DOIs | |
Publication status | Published - 1 Apr 2021 |
Keywords
- Capitalism
- Everyday
- Finance
- Letters
Fingerprint
Dive into the research topics of 'Investor Letters and the Everyday Practice of Finance in Nineteenth-century France'. Together they form a unique fingerprint.Projects
- 1 Finished
-
Rise of the Rentier:France and the making of Financial Modernity 1830-1930
Yates, A. (PI)
1/09/20 → 31/08/22
Project: Research